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"La passoire", performance au Bar à Bulles de la Machine du Moulin Rouge à Paris
pour le lancement de la revue n°3 de Woman Cave
Elle tient tête
Mais ne tient jamais bon
Pas le bon bout
Parce qu’il n’y en a pas




Le soleil fait son apparition
Elle sort
Attend que ça morde





Elle suit à la trace
Fouille
Jusqu’avoir les doigts fanés




Engluée
Force d’avoir voulu saisir




La tête a soif
Le cœur a sec





Elle se languit
Tend vers les eaux troubles
À la recherche de l’ombre humide





Elle se cogne à son reflet
Qui fait de l’ombre à l’ombre




Elle cherche une présence chaude
Cherche le mou dans un cailloux




Elle est entre
Dessus et dessous
Dedans et autour





La langue noire sans soleil
Glisse et dissimule
À tâtons





Elle ondule
Salive à l’idée d’échapper



Vides les mains
Lâche
Tout




La petite flaque se mue
Devient lac
Elle se répand où elle peut





Rêve une sortie
Fait le tour
Se mord la queue







Elle cherche une présence chaude
Cherche le mou dans un cailloux


avec Zoé Tullen
pensée comme une relecture du texte du même nom, "La passoire" est faite de 10 actes (de 0 à 9) et de 26 figures (de A à Z) sur fond de comptine alphabet distordue
publication "La passoire, quelques mots entre A et Z",
dans la revue n°3 "boîte à outils" de Woman Cave
avec Zoé Tullen
"T'AS DIT QUOI", performance dans le cadre de "Conversations" sur le quai de Conti à Paris
avec Johana Blanc
chacune de part et d'autre de la boîte à livres,
nous avons tenu pendant 1h de performance
une grande banderole qui faisait le pont entre nous

durant toute la durée de l'événement, plusieurs boîtes à livres présentaient une sélection d'éditions et objets imprimés

"Écrits sur la cuisse" est une sélection de textes glanés dans les journaux de mon grand-père, tenus sur une quarantaine d’années


c'est le troisième ouvrage des éditions Édith Despavet, tiré en 80 exemplaires
impression laser noir et blanc / couverture et marque-page sérigraphiés
les saisons qui passent, la vieillesse, la mort, son jardin, les cigales, Dieu, les Américains...
avec Yves Adenis
une série de six portraits, disposés au fond d'une piscine vide, altérés par une eau pourtant absente du bassin

installation "Si elle ne se connaît pas", dans un jardin privé à Dions
ces images ont été fabriquées d’après un mélange de deux histoires et figures qui m'interpellent ; Narcisse et Sarah Kane

l’un, à la recherche de qui il est et de qui il aime, finit par mourir de désespoir face à lui-même

l’autre se suicide à la suite de l’écriture du long poème "4.48 psychose" qui témoigne de son incapacité à vivre et aimer
une édition rassemblant un enchevêtrement de morceaux des textes d'Ovide et Sarak Kane accompagnait l'installation
"Si elle ne se connaît pas", édition laser noir et blanc, tirée en 30 exemplaires
petit·es ours·es présent·es sur le motif du tissus

exposition collective "PAN" au bar le Pradet à Saint Hippolyte du Fort
avec Lola-Lý Canac, Martin Grimaldi, Alice Fainsilber, Juliette Coutaudier, Pauline Perazio et Léna Gayaud
Martin et moi avions pour l'occasion pensé un papier-peint dont nous avons recouvert les murs


"1+1+1"


dyptique aux feutres sur papier de soie réalisé pour l'exposition "PAN"


résidence au Garage (Artistes et associés) à Labastide-Villefranche


(certaines photos sont de Carlos Filipe Cavaleiro)


à mon arrivée, un duo de pêcheurs m’a raconté que pour tuer une anguille il fallait écraser une pierre sur sa queue, là où loge son cœur, de manière à le faire éclater

en partant de cette légende et en m’entourant de formes aperçues ou glanées dans les environs (pierres, feuilles, fruits, eau...), j'ai travaillé autour de binarités familières : dur/mou, sec/mouillé, montré/caché, plein/vide, pêcheureuse/prise

ces oppositions me rappelaient la figure de l’anguille ; sombre, glissante, ambivalente insaisissable et recherchée

mon installation de fin de résidence "ni la tête, ni la queue" présentait une série de gestes accompagnés d’une histoire
à deux voix entremêlées : celle de la pêcheuse face à celle
de l’anguille, celle qui cherche face à celle qui fuit



invitations-cailloux déposées sur les boîtes aux lettres des habitant·es pour les convier au vernissage/repas partagé
(les photos sont de Paul Bouigue)

avec Lena Hervé, Camille Derniaux, Julien Go, William Jones et Matteo Demaria


recherches au Garage


atelier "Face à face" réalisé lors de la journée parents-enfants initiée par l’École des Arts Vivants à Saint Hippolyte du Fort


atelier bande-dessinée réalisé lors de la semaine de la BD au centre de loisir de Sauve
"Need a hand", étagère-main et coquetier en bois
avec Alice Fainsilber
merci à Atelier Coupes Franches pour la découpe
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carte de vœux qui laisse passer le soleil, chaque carte a son propre soleil
"2, 0, 2, 3, soleil !"
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"Ni la tête, ni la queue", installation de fin de résidence